Ambigrammes
Les ambigrammes sont des créations calligraphiques symétriques, qui peuvent avoir plusieurs interprétations selon l'angle de vue. Graphiquement, ces mots suscitent une
double lecture pour être déchiffrés à l'envers par rotation de 180 degrés, ou à travers un miroir par symétrie axiale.
Les mots que je dessine sont principalement
en français et
en anglais.
Parfois je travaille sur des noms propres ou des logos.
Mes créations ont été
publiées dans des livres de calligraphie,
exposées dans des galeries d'art,
sérigraphiés sur des t-shirts,
gravés en tatouage
et
diffusées dans des journaux nationaux et internationaux, tels que
Le Matin,
Pressenza,
Substack,
Forbes,
Medium,
Superinteressante,
Quanta Magazine,
ou
Le Point.
Chose aussi gratifiante qu'inattendue, la ministre de la culture
Aurélie Filipetti s'est mise à me suivre sur Twitter !
Anagrammes
Les anagrammes sont des mots ou des phrases dont les mêmes lettres sont permutées.
Exemple : ici et là = laïcité.
Les possibilités sont larges lorsque plusieurs mots sont associés. Ce jeu de patience
peut se révéler fécond, avec des trouvailles inespérées, qui font sens mystérieusement.
Mes anagrammes surgissent à force de remuer les mêmes lettres dans tous les sens.
Je puise mon inspiration au hasard des circonstances, avec parfois l'aide de logiciels (qui mâchent le travail, sans pour autant fournir la solution).
Peintures
Mes peintures s'inscrivent dans le mouvement «
op art »
(Wikipedia) (« art optique »),
exploitant la perception visuelle, les jeux optiques et les illusions.
Le plus souvent, ce sont des mosaïques abstraites constituées de parcelles géométriques plus ou moins régulières. Ces pavages colorés et
uniformes contiennent en général des singularités qui rendent les tableaux particuliers.
Je travaille essentiellement l'acrylique, adaptée aux aplats homogènes.
Une
analyse de mon travail a été réalisée par le critique d'art Francis Parent (
Artrinet).
Photographie
Basile Morin (2019) photo © Sébastien Buzz |
Expérience
Ma pratique de la photographie a des origines anciennes, et s'est intensifiée en 2017, avec l'acquisition d'un
Canon EOS 5D Mark IV et de plusieurs objectifs adaptés à mes centres d'intérêt
(
paysages,
architecture,
vie sauvage,
portraits, et
autres).
Auparavant, j'utilisais un reflex type APS-C Canon EOS 550D, qui m'a permis de faire mes premières armes.
Avant 2010, j'utilisais un appareil reflex argentique.
Matériel
L'un de mes accessoires favoris est un simple trépied, tout bêtement parce qu'il permet de réaliser des poses longues, pour
engranger un maximum de photons dans des conditions de faible éclairage, et ainsi délivrer des détails souvent indiscernables à l'œil.
Certains animaux vivants, figés dans une immobilité adéquate, se laissent parfois photographier durant un laps de temps prolongé.
En voyage, je pars généralement avec un chargement de neuf à dix kilos.
Mes trois objectifs principaux couvrent ensemble une plage focale de 11 à 400 mm.
Pour les insectes de petite taille, ma lentille macro à focale fixe me rend également service, moyennant 700 grammes supplémentaires.
Traitement des images
Après les prises de vue toujours incertaines, j'exploite le contenu des fichiers originaux enregistrés au
format RAW (Wikipedia), constitués des données brutes du capteur.
Le processus de « développement » numérique
s'apparente à celui du tirage d'une pellicule sur papier. En effet, les images RAW permettent de faire varier notamment
l'exposition, sans perte significative de qualité ni altération des couleurs.
Or, en photographie, il est fréquent d'avoir recours à la sous-exposition
des sujets afin de préserver les détails contenus dans les zones sur-brillantes.
J'utilise fréquemment les programmes
Lightroom (Wikipedia) et
Photoshop (Wikipedia), tout en surveillant la saturation des couleurs.
Selon le fichier RAW initial, la phase de post-traitement peut s'avérer déterminante, et transformer considérablement l'aspect visuel de la photographie de départ.
Wikimédia Commons
Je téléverse régulièrement
mes
fichiers sur le site collaboratif
Wikimédia Commons, pour les rendre consultables et utilisables à n'importe qui,
selon la règle éthique du partage en licence libre.
Pour m'être investi plusieurs années dans cette activité multimédia, je peux témoigner de l'aspect chronophage du travail qu'elle implique,
et parfois même difficile lorsqu'il s'agit d'identifier
une bestiole inconnue ou
une plante rarissime.
Mais j'y trouve du plaisir, et de la reconnaissance.
J'ai aussi appris sur le plan technique, grâce à la
section FPC (
sélection d'images remarquables),
où les participants critiquent et votent pour élire les meilleures images de la plateforme.
Publications et récompenses
Mes
photographies ont été publiées dans divers journaux nationaux et internationaux, tels que
Le Monde diplomatique,
Ouest-France,
20 Minutes,
Reporterre,
Le Progrès,
Futura,
Artforum,
The Diplomat,
The Conversation,
The American Scholar,
Medium,
Independent,
Capital,
Le Dauphiné Libéré,
Asean today, ainsi que dans des livres imprimés.
Plusieurs années consécutives,
certaines de mes images
se sont hissées en finale du concours de Wikimedia Commons pour l'élection de la
Photographie de l'année.
J'ai aussi gagné à 6 reprises au concours biannuel
Wiki Science Competition organisé autour
du thème de la Science.
Écriture
Mes créations littéraires s'inscrivent dans le genre de l'
OuLiPo (Wikipedia) (Ouvroir de Littérature Potentielle),
fondé sur le principe de la contrainte ludique, pour donner naissance
à des textes généralement amusants.
Cette démarche s'accorde bien avec
mon esprit matheux, mais c'est aussi la
poésie
qui m'intéresse à travers ces productions.
Quelques textes ont été publiés sur
Zazipo et
Bonjour poésie.
Holorimes
Les
vers holorimes sont des vers entièrement homophones, c'est-à-dire que la rime est constituée
de la totalité du vers, et non pas seulement par une ou plusieurs syllabes finales identiques.
Palindromes sonores
Un
palindrome sonore est une suite de sons identiques de gauche à droite et de droite à gauche.
Parmi les palindromes sonores, il existe des palindromes syllabiques, et des palindromes phonémiques (audibles au tourne-disque inversé).
Formation et voyages
Né à Compiègne, dans l'Oise, j'ai vécu à Noyon, Paris, puis Beauvais, où j'ai obtenu mon baccalauréat scientifique avant d'entamer
des études d'ingénieur à l'
UTC (Wikipedia).
Étudiant, j'ai habité Compiègne, Paris, Lyon, Troyes, puis
Groningue (Wikipedia) aux Pays-Bas grâce au programme Erasmus,
Villingen (Wikipedia) en Allemagne pour soutenir mon « Diplomarbeit » (équivalent d'une thèse)
en
design industriel, et enfin Toulouse.
De là, j'ai fait plusieurs voyages en Asie, notamment en Inde (6 mois), en Thaïlande (3 mois),
et au Laos, pays « coup de cœur » où je me suis installé en 2005.
Ici, je gère un gîte que j'ai construit avec sept chambres, au bord du Mékong. De nombreuses
photos de ma région,
des animaux et des habitants, agrémentent ce site.